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Archivage de données numériques: état de l'art de la technologie
Pierre-Yves Burgi, Directeur SI Adjoint, Université de Genève, donnera un talk pour le cours Selected topics: Archivage de données numériques: état de l'art de la technologie
Date: Lundi 6 mai 2025 de 17h15 à 19h00 |
Résumé:
Les données numériques sont produites à un rythme exponentiel. Les solutions de stockage prédominantes font appel à des technologies qui nécessitent des ressources importantes (énergie, minerais, etc.). Dans cette présentation, les notions d'archivage électronique à long terme et les technologies sous-jacentes seront introduites. Un accent particulier sera mis sur l'ADN qui représente une solution à fort potentiel pour l'archivage des données en raison du rapport optimal entre énergie et densité d'information que cette molécule peut contenir, de sa relative longévité et surtout parce qu'elle est à la base de la vie, la préservant ainsi de l'obsolescence technologique.
Courte bio:
Pierre-Yves Burgi a reçu son diplôme d'ingénieur EPFL en informatique en 1986, et le titre de docteur es science de l'Université de Genève en 1992 dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il a ensuite pratiqué la recherche fondamentale en neurosciences au Smith-Kettlewell Eye Research Institute, San Francisco, CA, USA, et à l'unité "Cerveau et Cognition" de l'Université Paul Sabatier, Toulouse, France. De 1997 à 2003 il a travaillé dans la division micro-électronique du Centre Suisse d'Electronique et Microtechnique (CSEM), Neuchâtel, où il a conduit des travaux de recherche appliquée en vision artificielle sur des microcircuits VLSI. Depuis 2003, il est directeur adjoint de la division informatique de l'Université de Genève et dirige actuellement l'unité de recherche et d'information scientifique. De 2014 à 2021, il a dirigé le projet suisse dlcm.ch, qui a débouché sur la solution nationale olos.swiss et yareta.unige.chpour l'archivage des données de recherche. Pierre-Yves Burgi est membre de la DNA Data Storage Alliance, et a contribué au lancement en octobre 2023 du projet européen DNAMIC (DNA Microfactory for Autonomous Archiving) qui vise à concevoir une solution autonome basée sur une micro-usine pour l'archivage de données dans l'ADN.