L’ADN comme technologie d’archivage des données numériques : Etat de l’art
Date: 7 décembre 2022 – 12h30-13h30
L’ADN comme technologie d’archivage des données numériques : Etat de l’art
Le stockage de données dans l’ADN est sur le point de devenir une technologie qui pourrait être adoptée par la communauté de la préservation numérique. De nombreuses technologies de préservation long terme (>50 ans) sont tombées en désuétude après avoir échoué à répondre aux besoins de la préservation numérique (e.g., CD-ROM), et/ou ont atteint la limite de leur densité de stockage (e.g., disque dur, tapes). Le stockage de l'ADN a-t-il le potentiel de renverser cette tendance et d'offrir de nouvelles possibilités d'archivage à long terme ? Est-ce que le stockage de données dans l'ADN peut répondre aux exigences des archivistes ? Quelle est la place de l'ADN dans une stratégie de stockage, et que faudrait-il pour transformer le potentiel de l’ADN en un produit viable pour l’archivage longue durée des données numériques ? C'est à ces questions que cette présentation entend apporter des réponses.
Pierre-Yves Burgi is Deputy CIO, heading the unit "Research and Scientific Information" within the Information System Division of the University of Geneva. Since 2015 he has been involved in long-term preservation of digital information and is currently member of the EOSC task force on long-term data preservation. In the context of R&D activities, he leads projects on the encoding of information in DNA and participates in the weekly meetings of the DNA Archive Rosetta Stone working subgroup of the DNA Data Storage Alliance, which is under the umbrella of the Storage Networking Industry Association (SNIA). Pierre-Yves Burgi received his degree in computer engineering from the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne in 1986, and his PhD from the University of Geneva in 1992. His doctoral studies were followed by a 5-year post-doctoral fellowship in Vision Neuroscience at the Smith-Kettlewell Eye Research Institute, San Francisco, CA, and at the CNRS Paul Sabatier University, Toulouse, France.
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